À l'instar de l'inquiétude qui entoure les cyberattaques imminentes, le consensus sur le principal facteur de risque — les personnes — augmente. En cette année de croissance des menaces internes et des fuites de données causées par des personnes, les RSSI sont plus nombreux que jamais à considérer les erreurs humaines comme leur principale cybervulnérabilité.
Près de trois quarts (74 %) des RSSI interrogés partagent ce ressenti, contre 60 % en 2023 et 56 % en 2022. Les membres des conseils d'administration ne sont pas aussi convaincus. Un peu moins de deux tiers (63 %) estiment que les erreurs humaines représentent la principale vulnérabilité, ce qui laisse entendre que les RSSI ont encore du travail à faire pour sensibiliser les conseils d'administration.
Un pourcentage encore plus élevé (80 %) de RSSI considèrent les risques liés aux utilisateurs, y compris la négligence des collaborateurs, comme un enjeu de cybersécurité majeur pour les deux prochaines années, contre 63 % en 2023. Ces craintes sont particulièrement vives en France (91 %), au Canada (90 %), en Espagne (86 %), en Corée du Sud (85 %)
et à Singapour (84 %).