Plusieurs affaires juridiques très médiatisées impliquant des RSSI font que la pression pesant sur ce rôle ne fait qu'augmenter. Par ailleurs, aux États-Unis, la SEC (Securities and Exchange Commission) a poursuivi le RSSI de SolarWinds l'année dernière pour « fraude et défaillances de contrôle interne » avant l'attaque de la chaîne logistique dont l'entreprise a été victime en 2020.
Face à de tels incidents, 66 % des RSSI du monde entier se disent aujourd'hui préoccupés par la responsabilité personnelle, financière et juridique associée à leur rôle, contre 62 % en 2023.
Les craintes concernant un manque de protection poussent également certains RSSI à réfléchir à deux fois lorsqu'ils prennent des décisions de carrière. Lors de l'enquête menée cette année, quelque 72 % des RSSI ont déclaré qu'ils ne rejoindraient pas une entreprise qui ne propose pas à ses directeurs et responsables une cyberassurance (ou toute autre assurance de responsabilité personnelle) pour les protéger de toute responsabilité financière en cas de cyberattaque fructueuse. Les RSSI des secteurs de la fabrication et de la production (75 %), des services financiers (74 %) et de la vente au détail (68 %) sont les plus nombreux à partager cet avis.